Le Département préserve la biodiversité et les ressources naturelles en consolidant et valorisant un réseau de près de 150 Espaces Naturels Sensibles (ENS) en Isère composé de 17 ENS départementaux et 128 sites locaux. Le Département de l'Isère sensibilise aussi les Isérois sur les changements climatiques.

Dernière mise à jour, le 24 février 2023

 

 

Espaces Naturels Sensibles (ENS) et Biodiversité

ENS

Afin de préserver et mettre en valeur le patrimoine naturel, le Département a créé un réseau d’Espaces Naturels Sensibles (ENS) et accompagne les collectivités locales et les partenaires dans leurs actions en faveur de la biodiversité. L’objectif est aussi de valoriser l’histoire et l’action de l’homme sur ces espaces, le patrimoine bâti, les pratiques et traditions agricoles, pastorales et sylvicoles. Découvrez l'ensemble des ENS en Isère sur le site web biodiversite.isere.fr

 

Les ENS sont des sites naturels abritant une faune, une flore, des milieux naturels et des paysages naturels remarquables, fragiles ou menacés, qu’il convient de préserver via une gestion adaptée. Ce sont également des lieux exemplaires de découverte de la biodiversité qui accueillent un public varié dans le respect du patrimoine naturel.


La politique ENS est financée par une taxe affectée, la taxe d’aménagement – part ENS. Celle-ci est prélevée sur les nouvelles constructions, consommatrices d’espaces naturels et agricoles. Les ENS permettent ainsi de compenser l’urbanisation par la préservation et l’ouverture au public d’espaces naturels.

 

Vivez la nature près de chez vous

 

 

 

Une faune et une flore exceptionnelle

Le département de l’Isère, du fait de la diversité de ses territoires (montagnes, plaines alluviales, plateaux et collines), bénéficie d’un large éventail d’habitats naturels et, par conséquence, d’une grande richesse faunistique et floristique.

Au niveau de la faune, 287 espèces d’oiseaux ont été observées en Isère dont 253 sur le réseau des espaces naturels sensibles  et sur les 78 espèces de libellules, 62  vivent sur un des Espaces naturels sensibles. Pour les 87 espèces de mammifères, ce sont 84 d’entre elles ont été recensées sur le réseau des espaces naturels.

Concernant la flore, 2600 espèces ont été recensées en Isère par le Conservatoire botanique national alpin (CBNA) qui a caractérisé également 713 habitats naturels et semi-naturels, dont plus de 500 ont été identifés sur le réseau des espaces naturels sensibles de l’Isère.

 

Un patrimoine historique et culturel riche

De nombreux bâtiments situés dans les ENS ont été restaurés comme le habert de Pravouta au Col du Coq, la ferme du Peuil, la grange de Feyssole et le centre d'éducation à l'environnement aux Ecouges…
Des vestiges historiques ont été valorisés tels que la carrière de Meules, l'ancienne chartreuse des Ecouges, l'ancienne Tuilerie à Saint Joseph de Rivière…

 

 

 

17 ENS départementaux

17 ENS départementaux, 128 ENS locaux : le Département travaille à la valorisation des ENS isérois. La plupart des ENS sont ouverts au public en accès libre. Des sentiers balisés, l'aménagement d'observatoires et de nombreux panneaux d’information vous permettent de les parcourir en toute liberté.

Par exemple : Partez à la découverte du milieu montagnard aux Ecouges et observez l’aigle royal, les marmottes ou encore d’innombrables variétés de papillons. Les vestiges archéologiques des moines chartreux vous permettront de découvrir la riche histoire de ce site. Venez observer les nombreux oiseaux présents à l’étang de Lemps à partir d’un observatoire aménagé spécialement. En vous faisant discrets vous pourrez peut-être voir la remarquable tortue Cistude, espèce menacée en France.
 


Animations nature gratuites

Chaque année, de mai à septembre, des animateurs ENS font vivre au public des animations originales, gratuites pour découvrir la richesse du patrimoine naturel et historique des espaces naturels de l’Isère : découverte des plantes sauvages, du monde fascinant des orchidées, de la géologie, des étoiles, des traces et indices d’animaux… Fabrication de nichoirs, contes et lectures nature, jeux de pistes, parcours sensoriels...

Ces animations gratuites sont gratuites mais l'inscription est obligatoire pour des questions d'organisation.

Découvrez les animations nature gratuites

 

Voici un aperçu vidéo de la campagne d'animations ENS :

 

 

 

"A la découverte des ENS"

En collaboration avec l'Education Nationale, le Département finance le dispositif "A la découverte des ENS".
Ce dispositif propose une aide financière aux établissements scolaires – collèges, établissements d’enseignement agricole, écoles primaires - pour réaliser des projets pédagogiques sur les sites naturels inscrits au réseau des Espaces Naturels Sensibles isérois.


Appel à projets annuel "A la découverte des ENS"

 

 

 

Documents à télécharger

 

 

Biodiversité

 

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. La biodiversité répond directement aux besoins primaires de l’Homme en apportant oxygène, nourriture et eau potable. Elle contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies. En agriculture, la biodiversité est primordiale ; la contribution des animaux pollinisateurs ou des organismes participant au renouvellement des sols n’est plus à démontrer. (Source : Office Français de la biodiversité, OFB).

 

Mettre la biodiversité au service des projets des collectivités

  • Mettre en œuvre des actions locales en faveur de la biodiversité
  • Elaborer un inventaire de la faune et de la flore sur votre territoire, notamment dans le cadre de l’élaboration de votre Plan Local de l’Urbanisme.
  • Gérer et valoriser des étangs dans le cadre de la charte iséroise, créer ou restaurer des mares, planter des haies.

Consultez le règlement d'intervention Biodiversité.

 

Accompagner des projets et des programmes d'actions menés en faveur de diversité du vivant

L’accompagnement du Département via un « Appel à projets Biodiversité » annuel vise à faire émerger des projets portés par des acteurs locaux (fédérations de chasse et de pêche, associations de protection de l’environnement, organismes professionnels du monde agricole et forestier, Universités et équipes de recherche, etc.) puis participer à leur financement dans le cadre de conventions de partenariat.

 

Accompagner les porteurs de projets de territoire

Charte pour « Maintenir, préserver et valoriser les étangs du Dauphiné » (24 janvier 2020).


L’accompagnement du Département vise à enrayer la perte de biodiversité liée aux milieux humides et favoriser des réservoirs de biodiversité sur le réseau des corridors écologiques.

L’objectif général est de préserver les étangs, leur ressource piscicole et leur patrimoine biologique, maintenir les usages traditionnels de pisciculture favorisant la biodiversité, de préserver la ressource en eau,  maitriser le risque hydraulique  et améliorer l’attractivité du territoire en valorisant les étangs et leur production.

 

Maintien ou restauration du Réseau de Trames Vertes et Bleues (TVB)

Le Département de l’Isère est l'un des premiers Départements en France à avoir établi un véritable réseau écologique. Il a mis en œuvre des actions pour résorber des points de conflits avec la faune, dans le cadre de l'outil d'aménagement écologique "La trame verte et bleue" décliné au niveau régional :
www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/schema-reg...

 

Les corridors biologiques sont les espaces qui relient des cœurs de biodiversité. Ces connexions permettent aux espèces de se déplacer et d’accomplir leur cycle de vie :

  • Le crapaud qui se rend d’une zone boisée à un étang pour se reproduire
  • L’abeille qui butine les fleurs et transporte le pollen d’un espace à l’autre
  • Un chevreuil qui traverse une route pour se nourrir.
  • Ils sont constitués de zones naturelles, agricoles, de haies linéaires ou ponctuelles.

 

Ces corridors sont parfois traversés par une route départementale, une autoroute, une voie ferrée ou encore une zone d’activités ou une zone urbaine. Pour faciliter le déplacement de la faune, il peut être nécessaire de réaliser des aménagements :

  • Un passage à petite faune : un tunnel sous une route départementale permettant aux amphibiens (grenouilles, crapauds...), mais aussi aux micromammifères, de traverser en toute sécurité
  • Une palissade sur un pont au-dessus de l’autoroute pour tranquilliser la traversée (bruits et lumière des phares des voitures)
  • Une passerelle à écureuils au-dessus d’une route réalisée avec d’anciennes cordes d’alpinisme.

 


Détecteurs de faune

Le Département de l'Isère a été la première collectivité à mettre en œuvre ce type de système dynamique en France. Il s’agit d’un système à infrarouge qui détecte les animaux (à partir de la taille d’un lièvre jusqu’à plus grand) et déclenche un signal lumineux pour alerter l’automobiliste d’un danger potentiel.

 

Il ne fonctionne que la nuit (de une heure avant le coucher du soleil jusqu’à une heure après le lever du soleil), période où les animaux se déplacent le plus.
Ce système a été installé sur 5 sites en Isère, dans le Grésivaudan et la cluse de Voreppe : La Buisse, Bernin, La Buissière, Goncelin, Le Touvet. Ces sites ont été choisis avec l’appui technique de la Fédération de chasse et des associations communales de chasse agréées.

 

Suivi et évaluation

En un an il y a eu plus de 3 700 détections dont plus de 2 800 véritables traversées. On dénombre actuellement 10 à 15 alarmes par nuit et par site dont 5 à 10 traversées signalées. Ce système, moins coûteux qu’un ouvrage, permet d’éviter des collisions qui peuvent être très dangereuses.

A noter : chaque ouvrage réalisé fait l‘objet d’un suivi pour vérifier qu’il est bien utilisé par la faune et, le cas échéant, pour l’améliorer.


Passages à faune

Depuis les années 2000, le Département a résorbé un certain nombre de points de conflit avec la faune. 6 passages à petite faune ont ainsi été réalisés sur des routes départementales : Le Grand Lemps, Saint Laurent du pont, le Cheylas, Marsa, Charavines, Bonnefamille et le dernier à Entre-deux-Guiers. D’autres sont en en projet sur Notre-Dame-de-l’Osier, Chirens, la plaine de la Bièvre et de la Bourbre dans le cadre de contrats vert et bleu signés avec la Région Auvergne Rhône Alpes. Ces sites, identifiés suite à des études menées en partenariat avec des associations et fédérations d’usagers, présentent des enjeux forts en termes de biodiversité et de conservation de la faune sauvage.


Par exemple, les amphibiens sont un maillon écologique essentiel au fonctionnement des zones humides, à la base de la chaîne alimentaire de nombreuses espèces. Ces passages composés de tunnels qui passent sous la chaussée permettent aux amphibiens de traverser sans se faire écraser. Cela améliore également la sécurité des automobilistes (chaussée glissante du fait des amphibiens écrasés, présence de prédateurs à proximité de la route).

Ces ouvrages sont intégrés dans les travaux routiers, ce qui permet de réduire les coûts de réalisation.


Le Département a également réalisé des ouvrages pour la moyenne ou la grande faune comme sur l’axe de Bièvre ou sur la RD1085 à Voreppe.

Ce sont à ce jour, 55 ouvrages de passages favorables pour la faune qui sont suivis par le Département  (dont certains en projet à court terme).

 

 

Reportage vidéo

 

 

Politique Transition Ecologique

 

Pour prolonger la dynamique de la Stratégie Air Climat Energie (SACE) et faire face aux enjeux de changement climatique, le Département souhaite se fixer un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur son patrimoine et ses compétences. A l’échelle du mandat (2021-2028), l’objectif poursuivi est une réduction de 10 %, ce qui représentera 15 % par rapport à l’année de référence 2015.

 

Le Département de l’Isère entend se doter d’une Politique de Transition Ecologique volontariste qui a été présentée en séance publique le 17 mars 2022. Elle sera déclinée selon un plan d’actions tourné vers l’interne, mais également orienté vers l’externe. Au travers de ces deux grands axes, la collectivité contribuera à la lutte contre le dérèglement climatique, mais également à limiter la vulnérabilité du territoire en favorisant son adaptation aux changements.

 

Un plan d’actions tourné vers l’interne sur l’ensemble des politiques publiques de la collectivité

Pour agir sur son patrimoine et ses compétences, la collectivité s’engage dans une stratégie bas-carbone qui met l’accent en priorité sur les postes les plus émetteurs de CO2 :

  • les bâtiments : amélioration de la performance énergétique des bâtiments, développement des énergies renouvelables…
  • la voirie : optimisation des investissements, maîtrise de l’empreinte carbone due aux enrobés routiers, techniques innovantes…
  • la restauration scolaire : lutte contre le gaspillage alimentaire, produits locaux ou bio…


Ce plan d’actions concerne également :

  • les dispositions relatives aux déplacements domicile/travail et professionnels des agents avec notamment la formation des agents et l’évolution de la flotte de véhicules ;
  • l’éco-responsabilité du numérique, notamment par le ré-emploi et l’augmentation de la durée de vie du matériel ainsi que la diffusion des bonnes pratiques ;
  • la mise en oeuvre d’une politique d’achat durable avec l’introduction de clauses environnementales dans les marchés publics ;
  • la sensibilisation de l’ensemble de la collectivité aux enjeux climatiques par des formations et l’accompagnement des collèges et collégiens.

 

Un appui aux acteurs du territoire dans la transition écologique

Pour entraîner l’Isère dans une démarche de transition écologique, et offrir à cet égard des solutions aux collectivités iséroises pour agir à tous les niveaux en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, le Département propose aux collectivités, partenaires et particuliers, de s’inscrire dans une transition écologique des territoires, en complément d’actions engagées par ailleurs autour de sa stratégie pour la biodiversité, du projet "Un arbre, un habitant en Isère" et de l’objectif de produits 100 % local ou bio dans les restaurants scolaires. A cet égard, le Département mobilisera plusieurs leviers comme :

  • une enveloppe dédiée à une bonification de + 10 % des subventions du Département pour les projets de rénovation énergétique performants des bâtiments des communes et des EPCI lorsqu’ils vont au-delà des exigences réglementaires ;
  • les aides aux particuliers dans la lutte contre la précarité énergétique des ménages...
  • la mise en valeur des savoir-faire du Département et des compétences de ses partenaires sous la forme d’une « boîte à outils » à l’usage des collectivités (diffusion de cahiers des charges vertueux, bonnes pratiques, ouverture de marchés départementaux) ;
  • la réponse à des appels à projet pour capter des financements nationaux, afin de les redistribuer sur le territoire, chaque fois que l’occasion se présentera (valorisation des certificats d’économies d’énergie, financement d’études pour la performance des bâtiments publics, contrat de chaleur renouvelable avec l’agence de transition écologique pour les communes hors Métropole de Grenoble déjà engagées dans un tel dispositif, ou autres EPCI qui s’engageraient à terme),
  • le programme "Un arbre, un habitant en Isère" pour favoriser la plantation de plus d’un million d’arbres d’ici 2028.

  • Concrètement, pour les collectivités, les partenaires et les particuliers, ce programme permettra d’agir :
  • d’une part sur l’atténuation des émissions de CO2 du territoire en favorisant :

    • la performance énergétique des bâtiments et les constructions/rénovations moins émettrices de gaz à effet de serre ;
    • la production d’énergies renouvelables ;
    • le conseil aux particuliers, à travers la coordination du Service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) et les réponses à la lutte contre la précarité énergétique, sur
    • l’ensemble du territoire ;

 

  • d’autre part sur l’adaptation du territoire au changement climatique, par :

    • la prise en compte du confort d’été pour les bâtiments recevant des publics fragiles (ex : EHPAD) ;
    • l’accompagnement du monde agricole à l’adaptation des pratiques culturales et des systèmes de production, en lien avec la valorisation des produits agricoles ;
    • les connaissances sur la ressource en eau face au changement climatique ;
    • la prévention et la lutte contre les espèces invasives.

 

Objectif climat en Isère

 

Dans le cadre de sa politique de transition écologique en soutien des collectivités, le Département s’engage pour accentuer le développement des énergies renouvelables sur le territoire.

 

Le Contrat Chaleur Renouvelable est un nouveau dispositif pour favoriser le développement des Énergies renouvelables thermiques sur le territoire de l’Isère. Le Département de l’Isère, avec l’appui technique de l’AGEDEN soutient et coordonne le dispositif et instruit les subventions pour le compte de l’ADEME.

 

Découvrez les aides complémentaires du Département de l'Isère.

 

 

Le changement climatique

Dans le cadre de son ancien plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), le Département de l'Isère avait voté un plan d'actions GES en 2017 et organisé une conférence « Changements climatiques : du global au local en Isère » le 26 janvier 2018. Thierry Lebel, Docteur en hydrométéorologie et Directeur de Recherche à l'IRD, Institut des géosciences de l’environnement a animé cette conférence. Replay de la conférence.

 

Eau et Observatoire de l'eau

Le Département est un acteur privilégié de la politique de l’eau. Il accompagne les communes et les intercommunalités dans la gestion de l'eau potable, de l'assainissement collectif ou non collectif, de la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, et du suivi des ressources en eau : rivières, nappes d’eau souterraine. Il accompagne également les agriculteurs pour leurs projets d’irrigation qu’ils s’agisse d’économies d’eau ou d’extension de parcelles irriguées.
C’est le partenaire de référence des communes rurales, des intercommunalités et des syndicats hydrauliques (syndicats mixtes exerçant la compétence GEMAPI : SYMBHI, SIRRA, SMABB, SIAGA).


Son outil d’information : l'Observatoire de l'eau en Isère  - ODE 38 -  un outil d’appui au partage des connaissances et à l’information des usagers.
Accédez au site de l’ODE.
 

 

 

Cartographie

Le Département met à votre disposition une carte interactive sur l’eau en Isère. Vous y trouverez toutes les informations sur :

  • l’eau et l'assainissement de votre commune.
  • les eaux souterraines : qualité, suivi des hauteurs de nappes.
  • les rivières : surveillance du débit, qualité, gestion.
  • le débit des sources suivies par le Département (échantillon de sources considérées comme représentatives des sources en Isère).

Explorez la carte interactive de l’ODE

 

Carte interactive de l'ODE

 

 

Pour les EPCI et les communes
L'ODE propose également, à destination des EPCI et des communes, une carte interactive enrichie qui présente le débit des sources, la qualité des eaux souterraines, les contrats de rivière, les schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux, les syndicat de rivière…

 

Plan rivières

 Partenaire des collectivités pour la mise en œuvre et la structuration de la compétence "Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des inondations" (GEMAPI), le Département de l'Isère a lancé son Plan Rivières en mars 2019.
La stratégie adoptée par le Département, en partenariat avec l’Etat, est de structurer le territoire isérois autour de 4 syndicats hydrauliques exerçant la compétence GEMAPI et à soutenir leurs actions :

Le Plan Rivières c'est :
•    plus de 5 000 km de cours d’eau qui parcourent l’Isère et 500 000 Isérois en zone inondable à protéger
•    4 syndicats hydrauliques dont les périmètres épousent les principaux bassins versants
•    10M€ de fonds accordés par le Département de 2019 à 2021 pour soutenir
•    La rationalisation des outils pour une meilleure utilisation des moyens publics financiers et matériels.

Pour mettre en œuvre ce plan, le Département s'est fixé 3 objectifs :
1.    Favoriser une organisation simple et lisible par grands bassins versants
2.    Mutualiser les expertises pour garantir une ingénierie suffisante
3.    Fusionner les structures pour assurer une surface financière permettant de réaliser les travaux nécessaires.

Pour atteindre ces objectifs, le Département agit selon 4 modalités :
- Participation financière au fonctionnement des syndicats mixtes structurants
- Participation aux investissements grâce à un fonds de 10M€, en plus du financement des grands projets sur le Drac, la Romanche et l’Isère ;
- Redonner une capacité d’investissement en effaçant la dette des syndicats structurants ;
- Aide au montage de programmes en mettant à disposition une plateforme d’ingénierie (6 ingénieurs et 1 technicien).

La plateforme d’ingénierie permet aux syndicats de disposer d’une équipe d’ingénieurs expérimentés. Ces ingénieurs peuvent porter des projets d’aménagement hydraulique tels que ceux du SYMBHI (Isère amont ou Romanche), du SIRRA (projet d’aménagement de la Baïse à Saint Siméon de Bressieux),ou du SMABB. Ils peuvent aussi être chargés de constituer des programmes ou des programmes d’actions de prévention des inondations, dénommés PAPI.
Consulter le dossier de presse Plan Rivières

 

Dossier de presse

 

 

 

 

 

 

Voies Vertes

Voies vertes

Le Département de l’Isère entretient 8 Voies Vertes (66 km de voies au total) sur les berges de l’Isère, du Drac et de la Roize.
Ces voies sont consacrées aux modes de déplacements doux. Que ce soit pour vos activités de loisir ou vos déplacements quotidiens, leur pratique est également l'occasion de découvrir le patrimoine naturelle de l'Isère. Elles sont signalées par des panneaux et équipées de bornes kilométriques servant de points de repère.

Attention, ces voies vertes ne sont pas des pistes cyclables.

Elles sont autorisées à la circulation aux :

  • Piétons et assimilés (rollers et autres)
  • Fauteuils mobiles handicapés, manuels ou électriques
  • Poussettes d’enfant et des petites remorques
  • Vélos, y compris électriques.

Elles sont interdites aux :

  • Cavaliers
  • Engins à moteurs (Vespas, mobylettes, quais, motos…).