Accompagnement santé et fin de vie

paru le 12/10/2016
/ FNARS
Brochure
Il n’existe pas de définition consensuelle de la fin de vie. Seuls des « marqueurs » permettent d’identifier une situation de fin de vie pour les soignants et non soignants.
Par fin de vie on entend un patient atteint d’une maladie grave en phase avancée ou terminale, et pour lequel le médecin et/ou l’équipe soignante pourrait dire « je ne serais pas surpris s’il décède au cours des six prochains mois1» . Ce sont les critères qu’a retenu l’Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) pour définir les situations de fin de vie dans le travail qu’il a mené en 20142 en CHRS.
En matière de législation, les personnes en situation de précarité relèvent du droit commun : la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite Leonetti) fait référence 3. Cette loi condamne l’obstination déraisonnable et donne le droit au patient de refuser un traitement. Elle précise que tous les  moyens thérapeutiques doivent être mis en oeuvre pour soulager la douleur et permet à chacun d’exprimer à l’avance ses souhaits concernant l’organisation de sa fin de vie. Si le malade est inconscient, l’arrêt ou la limitation du traitement ne peuvent être décidés que dans le cadre d’une procédure collégiale et après consultation d’un proche ou d’une « personne de confiance » préalablement désignée par le malade.
Mots clés : fin de vie , santé
768-1024 321-767