En France, Françoise Dolto, psychanalyste, défendait l’idée que l’enfant dès son plus jeune âge était un être de langage, qu’il convenait d’écouter avec sérieux, et aussi que « l’enfant est à égalité d’être avec un adulte, et ce faisant, il est un analysant à part entière ». C’était alors la fin des années 70.
Mais ce n’est que près de 20 ans plus tard, en 1989, que l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la convention des droits de l’enfant (CIDE), qui venait consacrer l’enfant comme une personne à part entière, un sujet de droits propres, droits dont la réalisation devait être soutenue et accompagnée par les adultes, à commencer par ses parents.
L’ensemble de ces droits a pour finalité de favoriser le meilleur développement de l’enfant, ainsi que son bien-être, c’est-à-dire la satisfaction de ses besoins fondamentaux, physiques, mentaux sociaux, etc, de même que ses besoins de sécurité et d’affection.
Ils s’appliquent dès la naissance, l’enfant étant défini dans la convention comme tout être humain âgé de 0 à 18 ans.