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En quelques décennies, les paysage de la
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Mataine ont changé. La forêt gagne du
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terrain sur les surfaces agricoles.
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Mais il y a 60 ans là, c'était il y
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avait quasiment pas d'arbre toute la
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partie là.
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Et quand on voit dans les taxes
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maintenant, c'est devenu une forêt
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et on voit les alpages qui commencent à
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se
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à se boucher et tout et s'il y a plus
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d'aide de toute façon, on peut plus être
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de partout. déjà d'une en agricole, le
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gros problème qu'il y a, c'est la main
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d'œuvre. Donc si on n'est pas aidé en
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plus pour débroussailler, le paysage va
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se refermer. Les prairies permanentes
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abritent une flore et une faune
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importante qui se développe dans des
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milieux ouverts. Le maintien de
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l'élevage extensif sur ces espaces
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permet de préserver la biodiversité à
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condition que les agriculteurs adoptent
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des pratiques adaptées.
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On y est né, on a envie d'y vivre, on a
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envie d'y rester quoi
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et pas être au milieu des buissons d'ici
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15 ans. On est quand même les premiers
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facteurs de cette biodiversité. Stéphane
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Bonoîtis élève 65 vaches laitières et
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comme plus de 170 autres agriculteurs du
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Suder, il s'est engagé pour 5 ans dans
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des MAEC, des mesures
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agroenvironnementales et climatiques. Il
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est indemnisé par des fonds nationaux et
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européens pour ses bonnes pratiques.
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Les charges montent puis les primes pack
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ont tendance à diminuer. Donc on a ça
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nous fait un surplus avec ça nous permet
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de faire un surplu avec les MEC.
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Stéphane Bonoîtis a signé deux
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engagements. Le premier pour
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débroussailler cette parcelle de 2
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hectares et demi pour empêcher les
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buissons de pousser. Ça c'est engin
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qu'on appelle pour faire des des refus.
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Donc c'est des petits buissons qui ont
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une de qui ont 2 ans et euh donc ça ça
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fait partie de la c'est pour l'entretien
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quoi. Après pour les autres les les
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parcelles bien plus euh bien plus
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boisées avec des des résineux bien plus
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gros, on a un autre type d'outil à
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chaîne qui décortique vraiment les gros
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les gros buissons.
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Le deuxième contrat concerne les fleurs
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à protéger dans les prairies naturelles
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qui sont notamment bénéfiques aux
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insectes pollinisateurs. 5 fo mais ça on
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en a aussi c'est une gestion qu'il y a à
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voir quoi. Pas
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pas faire de surpâturage, pas pas
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faire piétiner les parcelles toujours au
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même endroit pour essayer de
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d'entretenir ces espèces de fleurs.
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Les agriculteurs sont accompagnés par le
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département qui pilote et anime la
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démarche sur le grand sud-ser avec les
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acteurs locaux. Après une journée de
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formation obligatoire, les agriculteurs
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remplissent une feuille de suivi pour
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répertorier les interventions effectuées
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sur les parcelles. Grâce au contrat MEC,
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les agriculteurs du grand sud d'Iser
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percevront 4,7 millions d'euros d'aide
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sur 5 ans, un système gagnant gagnant
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qui permet de péréniser une agriculture
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de moyenne montagne.