Edito : le « monde d'après » existe-t-il ?
On parle beaucoup du « monde d’après ». Sera-t-il « le même, en un peu pire » comme le prédit Michel Houellebecq, ou celui des lendemains qui chantent, comme d’autres aimeraient à le croire, malgré la crise économique qui nous touche déjà ? J’entends, pour ma part, beaucoup de discours d’hier repris aujourd’hui et se gaussant d’être ceux de demain. Des discours souvent empreints d’un certain degré de dogmatisme.
Ce qui est sûr, c’est que s’il y a un « après », c’est à nous tous de le construire. A l’heure où les frontières françaises se sont fermées, on a parlé de souveraineté alimentaire, de souv...
On parle beaucoup du « monde d’après ». Sera-t-il « le même, en un peu pire » comme le prédit Michel Houellebecq, ou celui des lendemains qui chantent, comme d’autres aimeraient à le croire, malgré la crise économique qui nous touche déjà ? J’entends, pour ma part, beaucoup de discours d’hier repris aujourd’hui et se gaussant d’être ceux de demain. Des discours souvent empreints d’un certain degré de dogmatisme.
Ce qui est sûr, c’est que s’il y a un « après », c’est à nous tous de le construire. A l’heure où les frontières françaises se sont fermées, on a parlé de souveraineté alimentaire, de souveraineté industrielle.
Mon discours à moi n’a pas changé.
Je crois en l’importance de l’indépendance alimentaire, car les circuits courts favorisent protection de l’environnement et dynamisme de notre agriculture locale. C’est pourquoi nous avons lancé la marque ISHERE. Je crois en la souveraineté industrielle, qui renforce le dynamisme de notre territoire. Je respecte tous ces métiers, jusqu’ici parfois décriés, qui permettent pourtant de soutenir nos aînés, d’accompagner les personnes porteuses de handicap, d’enseigner à nos enfants, de nous soigner… Je crois en la ruralité, sans pour autant déprécier la ville.
L’Isère a la chance de pouvoir compter sur des femmes et des hommes engagés, dynamiques, innovants. De nombreuses entreprises iséroises ont ainsi activement participé à la lutte contre le virus. Elles ont été capables, pour certaines, de se reconvertir durant la crise pour pallier les pénuries de masques, de visières et de gel hydroalcoolique, d’avoir une recherche de pointe…
Les élus communaux et intercommunaux ont été au rendez-vous des attentes de nos concitoyens, alors même que le cycle électoral municipal s’est retrouvé interrompu du jour au lendemain, de même que la Région qui s’est fortement mobilisée.
Enfin, l'échelon départemental s’est vu renforcé au fil de la gestion de crise. Il est le périmètre géographique le plus à même de répondre aux enjeux que nous impose cette situation exceptionnelle, car adapté aux réalités locales. Le département est à bonne distance des territoires.
Cette crise sanitaire a validé l’ensemble de nos orientations stratégiques engagées depuis 5 ans.
Si la prudence sanitaire reste plus que jamais de mise, l’heure est à l’espoir et à la reprise. C’est tous ensemble que nous nous relèverons et le Département y prend toute sa part.
On parle beaucoup du « monde d’après ». Sera-t-il « le même, en un peu pire » comme le prédit Michel Houellebecq, ou celui des lendemains qui chantent, comme d’autres aimeraient à le croire, malgré la crise économique qui nous touche déjà ? J’entends, pour ma part, beaucoup de disc...
On parle beaucoup du « monde d’après ». Sera-t-il « le même, en un peu pire » comme le prédit Michel Houellebecq, ou celui des lendemains qui chantent, comme d’autres aimeraient à le croire, malgré la crise économique qui nous touche déjà ? J’entends, pour ma part, beaucoup de discours d’hier repris aujourd’hui et se gaussant d’être ceux de demain. Des discours souvent empreints d’un certain degré de dogmatisme.
Ce qui est sûr, c’est que s’il y a un « après », c’est à nous tous de le construire. A l’heure où les frontières françaises se sont fermées, on a parlé de souveraineté alimentaire, de souveraineté industrielle.
Mon discours à moi n’a pas changé.
Je crois en l’importance de l’indépendance alimentaire, car les circuits courts favorisent protection de l’environnement et dynamisme de notre agriculture locale. C’est pourquoi nous avons lancé la marque ISHERE. Je crois en la souveraineté industrielle, qui renforce le dynamisme de notre territoire. Je respecte tous ces métiers, jusqu’ici parfois décriés, qui permettent pourtant de soutenir nos aînés, d’accompagner les personnes porteuses de handicap, d’enseigner à nos enfants, de nous soigner… Je crois en la ruralité, sans pour autant déprécier la ville.
L’Isère a la chance de pouvoir compter sur des femmes et des hommes engagés, dynamiques, innovants. De nombreuses entreprises iséroises ont ainsi activement participé à la lutte contre le virus. Elles ont été capables, pour certaines, de se reconvertir durant la crise pour pallier les pénuries de masques, de visières et de gel hydroalcoolique, d’avoir une recherche de pointe…
Les élus communaux et intercommunaux ont été au rendez-vous des attentes de nos concitoyens, alors même que le cycle électoral municipal s’est retrouvé interrompu du jour au lendemain, de même que la Région qui s’est fortement mobilisée.
Enfin, l'échelon départemental s’est vu renforcé au fil de la gestion de crise. Il est le périmètre géographique le plus à même de répondre aux enjeux que nous impose cette situation exceptionnelle, car adapté aux réalités locales. Le département est à bonne distance des territoires.
Cette crise sanitaire a validé l’ensemble de nos orientations stratégiques engagées depuis 5 ans.
Si la prudence sanitaire reste plus que jamais de mise, l’heure est à l’espoir et à la reprise. C’est tous ensemble que nous nous relèverons et le Département y prend toute sa part.
Jean-Pierre Barbier Président du Département de l'Isère