​Dans notre société, la surmédiatisation de la maladie d'Alzheimer éclaire la vieilesse d'une lumière inquiétante, tendant à assimiler grand âge et pathologies.

En termes de politiques publiques, quand la problématique de la vieillesse glisse vers la notion de maladie d'Alzheimer, l'approche globale de la situation de la personne risque de se réduire à une gestion médicale du grand âge. On constate alors le faible crédit accordé à la parole des personnes malades et l'impossibilité où elles sont de continuer à faire des choix et à courir des risques, même minimes.

Cet ouvrage invite alors à porter un regard critique sur les limites d'une approche experte et spécifique, et à en comprendre les enjeux afin de changer notre regard.