Libre expression de Isère Mag juin - juillet - août 2025

Si notre groupe a choisi de s’appeler « Pour l’Isère », ce n’est pas par hasard. Ce qui nous rassemble, c’est notre amour pour l’Isère et notre volonté de donner le meilleur à notre département.

Nous avons donc construit un projet cohérent et concret, que nous mettons en œuvre avec efficacité. Quel contraste avec notre opposition, dont les divisions apparaissent régulièrement sur de nombreux sujets ! Lors des dernières élections, nous avions dénoncé l’alliance de façade de nos opposants et la suite nous a donné raison : sur tous les sujets majeurs, ils ne parviennent jamais à se mettre d’accord ! Des exemples symboliques l’ont encore démontré ces derniers mois.

Ce fut le cas concernant l’énergie nucléaire. Le Département, dans le cadre du débat public sur la construction de nouveaux réacteurs EPR2 à la centrale du Bugey, était appelé à donner son avis. Les écologistes ont, comme à leur habitude, voté contre le développement de l’énergie qui est, à ce jour, la plus efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. Cherchez l’erreur ! Les autres élus de gauche se sont divisés entre « pour » et « contre », démontrant l’absence de consensus, à gauche, sur un sujet pourtant fondamental.

Pour notre part, nous avons toujours soutenu le développement du nucléaire, qui présente de nombreux atouts : c’est une énergie décarbonée, pilotable, et générant une forte productivité pour une faible surface occupée. Avec les inquiétudes sur l’artificialisation des sols, en particulier des terres agricoles, et sur la fragilité des réseaux électriques, à la suite de la panne de courant géante en Espagne, notre conviction est renforcée : le nucléaire doit conserver toute sa place dans le mix énergétique de notre pays.

Le sujet des ZFE a également mis en lumière les contradictions des élus d’opposition.  En ce qui nous concerne, nous avons toujours défendu un calendrier de mise en place qui ne pénalise pas les plus modestes et qui n’affaiblisse pas notre industrie automobile. La métropole de Grenoble a d’ailleurs fini par renoncer à son calendrier initial, bien trop rapide. Le Département ayant été sollicité pour avis, nous avons estimé que le nouveau calendrier proposé par la métropole était encore trop hâtif.

Sans surprise, les élus écologistes ont pris la défense des ZFE. Il est vrai que la quasi-totalité habite Grenoble et prend son vélo ou les transports en commun pour se déplacer. Ils ont juste oublié, comme d’habitude, ceux qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture. Quant aux autres élus de gauche, ils se sont abstenus : tout le monde ne peut pas avoir le courage de ses convictions.

Enfin, les derniers mois ont été marqués par les annonces de plans sociaux dans l’industrie. Plusieurs territoires de l’Isère ont été concernés, en particulier la plate-forme chimique de Pont-de-Claix, avec Vencorex et Arkema. Certains élus de gauche sont allés soutenir les salariés licenciés, alors même qu’ils se mobilisent depuis des années contre l’activité de leurs entreprises : difficile de faire pire dans l’indécence. De notre côté, nous avons toujours défendu le maintien et le développement de l’activité économique contre les thèses décroissantes d’une partie des élus de gauche.

Pour conclure, alors que s’ouvre la période estivale, nous vous souhaitons de bonnes vacances en espérant qu’elles vous permettent de (re)découvrir les richesses naturelles et patrimoniales de notre beau département. Vous pouvez compter sur nous pour continuer, dès la rentrée, à agir pour l’Isère !

Dans un contexte budgétaire national marqué par les errements des gouvernements d’Emmanuel Macron, des efforts injustes sont demandés aux collectivités locales qui doivent continuer de prendre soin des citoyens et répondre au défi climatique.

Dans ce contexte, les choix budgétaires du Département auraient été tout autre pour le groupe UGES. Nous dénonçons le choix assumé de la majorité de « tailler au sécateur » dans les politiques sociales (parentalité, logement) et environnementales (eau, forêt) pour financer un haut niveau d’investissement, s’enfermant ainsi dans un dogmatisme libéral.

En parallèle, le Département augmente ses aides publiques au secteur privé : promotion immobilière privée, aéroport et collèges privés. Ces décisions interrogent sur le bon usage de l’argent public. Il est évident que nous aurions fait d’autres choix, et certainement pas celui de faire payer aux Isérois des opérations lucratives sur le dos des solidarités et de l’environnement.

Derrière une réserve opaque de 28 millions d’euros, le budget 2025 acte un recul brutal : -11 millions d’euros sur les dépenses sociales, au détriment des aînés et de l’enfance. L’écologie est sacrifiée alors que 7 millions d’euros sont maintenus pour l’aéroport de Grenoble Alpes Isère. La majorité tourne le dos au service public.