
En Isère, jetez-vous à l'eau !
Pour ce numéro spécial « eaux », la rédaction donne la parole à la grenobloise Laura Tarantola, championne olympique d’aviron.
« En seize ans de pratique, j’ai pu découvrir de nombreux bassins d’aviron dans le monde. Mais c’est sur l’Isère que j’ai donné mes premiers coups de pelle à l’âge de quatorze ans. Et ce bassin reste mon terrain de prédilection, celui où je m’entraîne tous les matins, par tous les temps, où j’ai pu développer toutes mes sensations.
Avec la brume au-dessus de l’eau et les montagnes alentour, le décor est assez magique : entre le pont d’Oxford et le barrage de Saint-Égrève, il...
Pour ce numéro spécial « eaux », la rédaction donne la parole à la grenobloise Laura Tarantola, championne olympique d’aviron.
« En seize ans de pratique, j’ai pu découvrir de nombreux bassins d’aviron dans le monde. Mais c’est sur l’Isère que j’ai donné mes premiers coups de pelle à l’âge de quatorze ans. Et ce bassin reste mon terrain de prédilection, celui où je m’entraîne tous les matins, par tous les temps, où j’ai pu développer toutes mes sensations.
Avec la brume au-dessus de l’eau et les montagnes alentour, le décor est assez magique : entre le pont d’Oxford et le barrage de Saint-Égrève, il offre cinq kilomètres de glisse d’affilée, ce qui est rare. Le courant étant assez fort, c’est aussi un bassin exigeant qui permet de cultiver ses performances : le débit variant d’un jour sur l’autre, on ne garde pas le nez sur le chronomètre. Quand on prend de la vitesse, on a parfois des papillons dans le ventre !
J’ai découvert ce sport à l’âge de quatorze ans un peu par hasard, pour être avec les copines : j’ai adoré l’ambiance de camaraderie, le fait d’être dehors, la sensation de glisse. À huit sur un bateau, neuf avec le bateleur, on est tout de suite unis par l’esprit d’équipe !
L’Aviron grenoblois est devenu pour moi une seconde famille. Par chance, c’est aussi l’un des meilleurs clubs de France. Comme nous étions un bon groupe de filles, la compétition est venue naturellement : deux ans après avoir débuté, j’étais championne de France junior sur un bateau de quatre. Et je ne me suis plus jamais arrêtée… »
Arrivée à Grenoble à l’âge de deux ans, en 1996, cette native d’Annemasse était encore au collège quand elle a commencé à ramer sur l’Isère au sein de l’Aviron grenoblois en 2008. Un sport qui est devenu très vite une passion !
Médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 avec Claire Bové, vice-championne du monde (médaille de bronze) en 2023 dans sa catégorie (couple de deux poids léger), Laura espère maintenant obtenir son ticket pour les JO de Paris en juillet avec sa fidèle coéquipière : leur bateau devra arriver dans les deux premiers aux régates de Lucerne (Suisse), le 21 mai prochain.
Pour ce numéro spécial « eaux », la rédaction donne la parole à la grenobloise Laura Tarantola, championne olympique d’aviron.
« En seize ans de pratique, j’ai pu découvrir de nombreux bassins d’aviron dans le monde. Mais c’est sur l’Isère que j’ai donné mes premiers coups d...
Pour ce numéro spécial « eaux », la rédaction donne la parole à la grenobloise Laura Tarantola, championne olympique d’aviron.
« En seize ans de pratique, j’ai pu découvrir de nombreux bassins d’aviron dans le monde. Mais c’est sur l’Isère que j’ai donné mes premiers coups de pelle à l’âge de quatorze ans. Et ce bassin reste mon terrain de prédilection, celui où je m’entraîne tous les matins, par tous les temps, où j’ai pu développer toutes mes sensations.
Avec la brume au-dessus de l’eau et les montagnes alentour, le décor est assez magique : entre le pont d’Oxford et le barrage de Saint-Égrève, il offre cinq kilomètres de glisse d’affilée, ce qui est rare. Le courant étant assez fort, c’est aussi un bassin exigeant qui permet de cultiver ses performances : le débit variant d’un jour sur l’autre, on ne garde pas le nez sur le chronomètre. Quand on prend de la vitesse, on a parfois des papillons dans le ventre !
J’ai découvert ce sport à l’âge de quatorze ans un peu par hasard, pour être avec les copines : j’ai adoré l’ambiance de camaraderie, le fait d’être dehors, la sensation de glisse. À huit sur un bateau, neuf avec le bateleur, on est tout de suite unis par l’esprit d’équipe !
L’Aviron grenoblois est devenu pour moi une seconde famille. Par chance, c’est aussi l’un des meilleurs clubs de France. Comme nous étions un bon groupe de filles, la compétition est venue naturellement : deux ans après avoir débuté, j’étais championne de France junior sur un bateau de quatre. Et je ne me suis plus jamais arrêtée… »
Arrivée à Grenoble à l’âge de deux ans, en 1996, cette native d’Annemasse était encore au collège quand elle a commencé à ramer sur l’Isère au sein de l’Aviron grenoblois en 2008. Un sport qui est devenu très vite une passion !
Médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 avec Claire Bové, vice-championne du monde (médaille de bronze) en 2023 dans sa catégorie (couple de deux poids léger), Laura espère maintenant obtenir son ticket pour les JO de Paris en juillet avec sa fidèle coéquipière : leur bateau devra arriver dans les deux premiers aux régates de Lucerne (Suisse), le 21 mai prochain.