
Edito : le vote du budget reporté
Le déficit public pour 2024 sera l’un des pires de l’histoire de notre pays. À l’heure de chercher des coupables, les collectivités territoriales sont accusées d’être de piètres gestionnaires quand les Départements représentent seulement 1 % des plus de 3 000 milliards d’euros de dette publique (dont plus de 1 000 milliards depuis 2017 !).
Après avoir dépensé sans compter, l’État se tourne donc vers nous pour solder ses propres errances budgétaires, sans nous consulter, au risque de nous saigner à blanc et de nous rendre incapables de remplir nos obligations et de tenir nos engagements.
Il oublie que nous, les Départe...
Le déficit public pour 2024 sera l’un des pires de l’histoire de notre pays. À l’heure de chercher des coupables, les collectivités territoriales sont accusées d’être de piètres gestionnaires quand les Départements représentent seulement 1 % des plus de 3 000 milliards d’euros de dette publique (dont plus de 1 000 milliards depuis 2017 !).
Après avoir dépensé sans compter, l’État se tourne donc vers nous pour solder ses propres errances budgétaires, sans nous consulter, au risque de nous saigner à blanc et de nous rendre incapables de remplir nos obligations et de tenir nos engagements.
Il oublie que nous, les Départements, assurons la protection de l’enfance, l’accompagnement des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des allocataires du RSA, ou encore le financement des sapeurs-pompiers…
En Isère, nous avons maintenu, année après année, un investissement élevé pour rénover les collèges publics, sécuriser les routes pour tous ses usagers, déployer en zones rurales et périurbaines le Très haut débit, permettre aux projets des communes et intercommunalités de sortir de terre. Quant à nos dépenses de fonctionnement, nous avons fait preuve de sobriété et de maîtrise, tout en améliorant notre service au public. Et le Département avait réussi jusqu’ici à conserver une bonne santé financière.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas participer à l’effort collectif de maîtrise des dépenses publiques. Mais il ne faut pas le faire « quoi qu’il en coûte » ! Pas au détriment des plus fragiles. Pas au détriment de la croissance qui soutient l’emploi et l’économie. Pas au détriment des territoires ruraux. Pas au détriment du service au public.
À l’heure où je vous écris ces lignes, la loi de finances n’a pas encore été adoptée. Face aux incertitudes qu’elle fait peser sur nos finances, j’ai décidé de reporter le vote du budget à mars prochain.
Le déficit public pour 2024 sera l’un des pires de l’histoire de notre pays. À l’heure de chercher des coupables, les collectivités territoriales sont accusées d’être de piètres gestionnaires quand les Départements représentent seulement 1 % des plus de 3 000 milliards d’euros de d...
Le déficit public pour 2024 sera l’un des pires de l’histoire de notre pays. À l’heure de chercher des coupables, les collectivités territoriales sont accusées d’être de piètres gestionnaires quand les Départements représentent seulement 1 % des plus de 3 000 milliards d’euros de dette publique (dont plus de 1 000 milliards depuis 2017 !).
Après avoir dépensé sans compter, l’État se tourne donc vers nous pour solder ses propres errances budgétaires, sans nous consulter, au risque de nous saigner à blanc et de nous rendre incapables de remplir nos obligations et de tenir nos engagements.
Il oublie que nous, les Départements, assurons la protection de l’enfance, l’accompagnement des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des allocataires du RSA, ou encore le financement des sapeurs-pompiers…
En Isère, nous avons maintenu, année après année, un investissement élevé pour rénover les collèges publics, sécuriser les routes pour tous ses usagers, déployer en zones rurales et périurbaines le Très haut débit, permettre aux projets des communes et intercommunalités de sortir de terre. Quant à nos dépenses de fonctionnement, nous avons fait preuve de sobriété et de maîtrise, tout en améliorant notre service au public. Et le Département avait réussi jusqu’ici à conserver une bonne santé financière.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas participer à l’effort collectif de maîtrise des dépenses publiques. Mais il ne faut pas le faire « quoi qu’il en coûte » ! Pas au détriment des plus fragiles. Pas au détriment de la croissance qui soutient l’emploi et l’économie. Pas au détriment des territoires ruraux. Pas au détriment du service au public.
À l’heure où je vous écris ces lignes, la loi de finances n’a pas encore été adoptée. Face aux incertitudes qu’elle fait peser sur nos finances, j’ai décidé de reporter le vote du budget à mars prochain.