Publié le : 21 jan. 2025
À Grenoble, Clémentine Chambon réinvente la magie du cyanotype, un procédé photographique ancien, en mêlant nature et poésie. Un univers onirique d’un bleu intense.
Par : Sandrine Anselmetti
Pour Clémentine Chambon, le cyanotype est un pont entre sciences, photographie et nature : tout ce qui la fait vibrer. Cette créatrice grenobloise de 36 ans a découvert cette technique fascinante sur Internet, pendant le confinement. “Ça a été le coup de foudre !” confie-t-elle.
Révélations bleu de Prusse
Le cyanotype, procédé photographique manuel inventé en 1842, repose sur les propriétés photosensibles des sels de fer. Exposés à la lumière du soleil, ils révèlent des empreintes d’un bleu de Prusse intense. “C’est ferrique et féerique !”, s’amuse Clémentine.
Une ode à la nature, immortalisée par le soleil
Passionnée par la photographie dès l’enfance, elle fait ses débuts avec l’argentique de son père, avant de recevoir son propre appareil en cadeau de Noël. Bercée par les histoires magiques racontées par sa mère et les promenades dans la nature, elle développe également une fascination pour le vivant et l’imaginaire. Plus tard, elle suivra des études en biologie et géologie.
Aujourd’hui, à travers son atelier Atie Lazuli, elle célèbre la beauté du vivant et des univers oniriques. Ses œuvres réalisées à la main, sur papier en fibres naturelles, invitent à la rêverie et à la contemplation.
Des ateliers d’initiation
Clémentine propose également des ateliers d’initiation au cyanotype à Grenoble. En petits groupes, elle guide les participants pour leur faire découvrir la magie de cet art accessible et poétique. “J’adore voir la lumière dans les yeux des gens quand l’image apparaît”, conclut-elle. Pour visiter son « jardin bleu », rendez-vous sur www.atie-lazuli.fr.
