Cet été, faites le plein de festivals !

  • Culture

Publié le 18 juin 2025

Avec l’arrivée de l’été, des festivals fleurissent aux quatre coins de l’Isère, en ville comme à la campagne, voire parfois dans des endroits très confidentiels. Des rendez-vous culturels largement soutenus par le Département.

Photographie de spectacle
Le festival Textes en l’air sera de retour du 23 au 27 juillet à Saint-Antoine-l’Abbaye avec de nombreuses rencontres autour de sa programmation. © R.Tillie

Le Festival de l’Arpenteur aux Adrets, Textes en l’air à Saint-Antoine-l’Abbaye, Mens Alors dans le Trièves, Jazz à Vienne, le Festival Berlioz à La Côte-Saint-André… chaque année, une centaine de festivals se tiennent en Isère, dont une grande majorité ont lieu entre mai et septembre, durant la belle saison.

Ces événements sont un véritable atout pour l’attractivité de l’Isère. Près de 60 % se déroulent en milieu rural ou périurbain, favorisant l’accès à la culture partout et pour tous. Cinéma, théâtre, musique… toutes les expressions artistiques sont représentées, avec depuis les années 2000 une ouverture marquée pour les musiques actuelles ou encore pour les arts du cirque et de la rue, qui mêlent acrobatie, arts plastiques et poésie.

La culture partout et pour tous

Chaque année et en plus de son apport majeur au Festival Berlioz, le Département consacre plus de 1 million d’euros à ces événements, s’attachant à encourager les initiatives qui apportent une plus-value par rapport aux programmations annuelles des théâtres, scènes musicales et cinémas.

Dans ce domaine, l’Isère fait figure d’exception. De par leur originalité et leur ancrage territorial, certains festivals ont atteint un record de longévité. C’est le cas avec l’Arpenteur, qui depuis trente ans décline une programmation associant théâtre, musique, arts visuels, astrophysique et rencontres insolites, mais aussi avec Les Nuits musicales de Corps, un festival de musique classique qui fête cette année ses 36 ans, ou, mieux encore, le Festival international de musique de chambre de Chirens, qui revient cet été pour sa 61e édition.

Quelles que soient leur taille et leur renommée, la plupart sont associatifs ou portés par de petites communes et recourent majoritairement au bénévolat pour accueillir le public, héberger les artistes, préparer leurs loges et gérer la communication. Exemple avec Mens Alors, qui a été lancé en 2003 autour du jazz, des musiques contemporaines et embarque chaque année entre 60 et 80 bénévoles, impliqués de A à Z dans l’organisation. 

Aussi et afin de conquérir un large public, beaucoup proposent des spectacles à moindre coût, souvent gratuits même, ainsi que des actions pédagogiques autour de leur programmation. Cette philosophie est inscrite dans l’ADN du festival Textes en l’air qui organise chaque année des ateliers d’écriture, des balades poétiques, des stages avec les artistes dans un souci de rendre la littérature accessible à tous. 

Un atout pour l’Isère

Question à Patrick Curtaud, vice-président du Département en charge de la culture, du patrimoine et de la coopération décentralisée.

Isère Mag : Le Département consacre chaque année plus de 1 million d’euros aux festivals. Pourquoi ?

Patrick Curtaud :Ces dernières années sont marquées par un fort engouement pour les festivals. À côté de Jazz à Vienne, qui attire jusqu’à 230 000 spectateurs en trois semaines, ces événements accueillent en moyenne entre 15 000 et 20 000 personnes, voire entre 2 000 et 8 000 pour les plus petits. I

ls s’adressent de manière informelle et très conviviale à des publics très diversifiés, leurs organisateurs osant de plus en plus bousculer les codes de la culture pour conquérir des familles qui n’ont jamais poussé la porte d’une salle de spectacle. De ce fait, ils jouent un rôle d’importance pour la vitalité artistique, culturelle et sociale de l’Isère.”

Valérie Charpinet, directrice du Festival Textes en l'air

Valérie Charpinet nous fait découvrir le Festival tête en l’air de Saint-Antoine-l’Abbaye, qui se déroule cette année du 23 au 27 juillet 2025 dans le "village préféré des Français".

Par: Annick Berlioz