RD1532 : le Département à pied d’oeuvre

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Éboulement à La Rivière sur la RD 1532, photo prise le 18 septembre 2024.
Éboulement à La Rivière sur la RD 1532, photo prise le 18 septembre 2024. © Olivier Roux

Publié le 23 juill. 2025

Un an après l’éboulement exceptionnel survenu à La Rivière, le Département étudie les tracés possibles d’une nouvelle route, en tenant compte des contraintes géologiques et des risques résiduels d’éboulement de la falaise.

Le 25 juillet 2024, un éboulement d’un million de m3 de roches a coupé la RD 1532 en la recouvrant sur 470 m de linéaire et se propageant vers l’Isère sur 365 m. Dès que la zone encore instable a pu être accessible, le Département a lancé des premières études de faisabilité pour la reconstruction de la route. Le tracé de la route actuelle ne peut être conservé étant donné les risques résiduels d’éboulement de la falaise encore existants. Selon les simulations des experts, un volume de l’ordre de 80 000 m3 est encore susceptible de tomber.
 

En lien avec la Préfecture qui définit le périmètre d’exclusion, avec les services de l’Etat et les acteurs locaux, le Département étudie actuellement le positionnement d’un nouveau tracé. La situation de cette portion de la RD 1532 est complexe, avec, d’un côté, le lit majeur de la rivière Isère et ses risques d’inondation, et de l’autre, la falaise et les risques résiduels d’éboulement. Un nouvel éboulement survenu le 31 mars dernier sur le même site (12 000 m3) a permis une mise à jour des premières études et une meilleure évaluation des zones soumises à des risques résiduels.
 

En accord avec les services de l’Etat, des géologues mènent actuellement un travail de terrain afin d’évaluer les volumes en jeu, et déterminer les caractéristiques des sols autour des zones possibles pour le futur tracé. Une fois ces études terminées, le Département pourra lancer les études opérationnelles et soumettre ces dernières à concertation publique. L’objectif est de positionner le projet en dehors des zones de risque tout en limitant la consommation d’espaces agricoles, ainsi que les impacts environnementaux. Afin de gagner du temps, la collectivité a déjà lancé les études faune/flore et hydrauliques. Le Département reste pleinement mobilisé.